Un Syndicat à votre service depuis 1936
Le SEF en quelques mots
C’est aussi une assemblée des délégués, organe suprême, qui se compose d’un délégué par membre, un conseil de direction de sept membres chargés de surveiller la gestion du syndicat et qui représente équitablement les secteurs de distribution, un organe de révision des comptes et cinq employés.
En chiffres
Communes et syndicats alimentés par le SEF
Les activités du
syndicat en bref
Pose de
conduite
Entretien &
Maintenance
Recherche
de fuites
Surveillance
du réseau
Analyses &
contrôles
À votre service : ils font le SEF
Administration &
exploitation
Bastien Boillat
Directeur
Jacques Heyer
Dessinateur
Roger Humair
Fontainier
Christophe Frésard
Fontainier
André Cattin
Fontainier
Pierre-André Bessire et Eli Zürcher
Surveillant
Conseil de
direction
Samuel Miserez
Président
Laurent Bandelier
Vice-président
Mathilde Froidevaux
Membre
Christine Lab
Membre
Damien Fleury
Membre
Bruno Gerber
Membre
David Oppliger
Membre
Assemblée
des délégués
Christian Schaller
Président
Matthieu Roy
Vice-président
Membres
Le Bémont, Les Bois, Les Breuleux, La Chaux d’Abel & environs, Les Enfers, La Ferrière, Les Genevez, Lajoux, Mont-Tramelan, La Montagne du Droit (SEMD), La Montagne du Droit & de Montbautier, Les Montagnes de l’Orval (SEMOR), Montfaucon, Moron & environs, Muriaux, Le Noirmont, Petit-Val, Rebévelier, Saignelégier, Saulcy, Saint-Brais, La Tanne & environs, Tramelan.
Organe
de révision
BDO SA
Historique de l’alimentation des Franches-Montagnes en eau potable
Dans ce contexte, voici comment les choses ont évoluées.
Avant 1920
L’alimentation en eau potable des Franches-Montagnes était très primitive, seules quelques communes étaient dotées d’un réseau d’eau sous pression alimenté par des sources.
La principale ressource était constituée par les citernes en maçonnerie de pierres sèches aux abords des fermes et destinées à recueillir l’eau de pluie des grands toits franc-montagnards.
1921
Il va sans dire que de telles installations laissaient à désirer, tant au point de vue de la quantité que de la qualité, mais les exigences de l’époque n’étaient pas celles d’aujourd’hui.
Les autorités, tout comme la population d’ailleurs, s’inquiétaient déjà de cette situation et, dès 1921, différentes solutions furent envisagées.
1925
Différents avant-projets furent élaborés, notamment :
- Source du Theusseret
- Sources d’Undervelier
- Sources des Moulins de Soubey
1933
Après bien des tractations, c’est la source du Theusseret qui fut choisie pour l’élaboration de l’avant-projet de 1933. Comme la plupart des sources du Jura, elle présente l’inconvénient de se troubler en période de grandes pluies. En outre, il existe un réel danger de contamination.
En conséquence, il fallait prévoir des installations pour traiter cette eau et la rendre propre à la consommation.
1935
En janvier 1935, le projet définitif était terminé et le moment venu de le faire approuver par les autorités fédérales et cantonales, ainsi que par les communes. Le 11 octobre 1935, les autorités fédérales refusent définitivement ce projet pour des raisons de défense nationale.
En revanche, ces mêmes autorités se déclarent prêtes à participer à l’alimentation en eau des Franches-Montagnes par une subvention de fr. 1’100’000.-, à condition que l’eau soit captée dans la nappe du vallon de St-Imier, en amont de Cortébert.
1936
L’assemblée constitutive du Syndicat pour l’alimentation des Franches-Montagnes en eau potable (SEF), a eu lieu le 23 mai 1936 à l’Hôtel de Ville de Saignelégier. Le SEF était formé des 13 communes suivantes :
Le Bémont – Les Bois – La Chaux-des-Breuleux – Les Enfers – La Ferrière – Les Genevez – Lajoux – Montfaucon – Le Peuchapatte – Saignelégier – Sonvilier – St-Brais et Tramelan
De ces 13 communes membres, seules Montfaucon, Saignelégier, St-Brais et Tramelan-Dessus possèdent un réservoir et un réseau de distribution.
1939
Après plusieurs années de travaux et la réalisation d’un projet visionnaire, les infrastructures de SEF I sont mises en service. La construction des conduites de transport entre le réservoir principal de La Bise et les réservoirs communaux des membres fondateurs est réalisé en parallèle. A cette période, les communes développent également leurs réseaux propres.
Fin des années 1950
Les Breuleux, Montfavergier, Moron et environs, Muriaux, Le Noirmont, Rebévelier, Saulcy, le SEMD et La Tanne rejoignent le syndicat. Suite à l’augmentation de la consommation et dans le but de sécuriser l’approvisionnement, une nouvelle ressource est recherchée.
1971
La mise en service des infrastructures de SEF II garantie l’alimentation en eau de qualité et en quantité suffisante du plateau Franc-Montagnard même lors de périodes de grande sécheresse. En parallèle, la construction de nouvelles conduites de transport améliore les interconnexions et le maillage du réseau.
A cette période, les villages de Sornetan, Monible et le syndicat de La Montagne du Droit et de Montbautier rejoignent le SEF. Plus tard, ils seront imités par Mont-Tramelan et le SEMOR.
2019
Fonctionnant à flux tendu depuis plusieurs années, les installations de SEF I et II sont enfin soulagées par la mise en services des infrastructures de EAU-Vallon SA et de SEF III. Le réseau et les interconnexions sont complétés. En conséquent, la sécurité d’approvisionnement des membres est nettement améliorée.
Aujourd’hui
Au vu des lois et directives toujours plus « pointues », le problème de la qualité est devenu le point principal à gérer. Le SEF étant responsable de la livraison d’une eau de qualité irréprochable jusqu’aux réservoirs, cette même responsabilité incombe à chaque commune depuis le réservoir jusqu’au robinet de l’abonné.
Il est évident que pour une petite commune ne disposant pas d’employé permanent, le problème est loin d’être simple. Néanmoins, nous pouvons considérer que les communes du SEF sont relativement privilégiées quant aux problèmes de pollution, en regard de certains autres services des eaux.
Autre point important à relever, le problème lié au fonds de renouvellement des installations. En effet, on parle rarement de tout ce qui est enterré, sauf peut-être en cas de fuite ! Or, non seulement le service des eaux d’une commune doit s’autofinancer, mais en plus, il y a lieu de constituer un fonds pour le renouvellement des installations.
Le SEF applique la loi sur l’utilisation des eaux du canton de Berne depuis son entrée en vigueur et le fonds est alimenté chaque année sur cette base.