Nos infrastructures
SEF I
La première station de pompage du SEF est celle de Cortébert. Elle a été mise en service en 1939.
À propos de la station
Puits de captage
Construits en 1938 sur la rive droite de la Suze, les puits I et II sont équipés chacun d’une pompe d’un débit de 1’200 l/min et permettent de prélever l’eau dans la nappe aquifère.
En 1958, la construction d’un troisième puits de captage d’une conception nouvelle renforce les capacités de SEF I. Quatre drains horizontaux d’une trentaine de mètres assurent l’alimentation d’un puisard d’eau d’un diamètre de 3 m et de 13 m de profondeur. Ce puits est équipé de deux pompes d’une capacité unitaire de 1’500 l/min.
En 2019, une forte corrosion des drains horizontaux du puits III est constatée lors d’un contrôle caméra. Une intervention urgente pour le renforcement par chemisage de ces drains est réalisée. À cette occasion, les installations techniques et l’enveloppe du puits sont également assainies.
Les délégués valident l’assainissement complet et la modernisation du puits II en 2023. Le puits I devra à terme être abandonné puisqu’il n’est pas possible de faire respecter les règles en matière de zone de protection.
Station de pompage haute pression
Les pompes des puits alimentent un réservoir intermédiaire de 200 m³ adossé à la station. Trois groupes de pompes à haute pression de différents débits prélèvent l’eau dans cette réserve et la refoulent au réservoir central de La Bise. La hauteur de refoulement est de 532 m.
Réservoir central
Alimenté via une conduite de refoulement en fonte, ce réservoir de 1’500 m³ est situé à 1’215 m d’altitude à La Bise de Cortébert et sert avant tout de compensateur au réseau de distribution et au pompage.
Réseau de distribution
En principe, le SEF ne livre pas l’eau aux particuliers, mais assume la fonction de grossiste. Il alimente, en effet, les réservoirs des communes et des syndicats membres. Les communes s’occupent ensuite de la distribution de l’eau aux abonnés de leur propre réseau.
La construction des infrastructures de SEF I et des réseaux communaux a occupé jusqu’à 600 personnes. Engagées autant que possible dans les communes concernées, elles gagnaient entre 90 centimes et fr. 1.10 à l’heure pour les manœuvres, la plupart étant horlogers, fils d’agriculteurs ou petits agriculteurs. On se trouvait alors en pleine crise économique, les temps étaient très difficiles et les occasions de travail étaient rares. Il est bon que les consommateurs d’aujourd’hui le sachent.
En 1940, les Franches-Montagnes sont enfin alimentées en eau potable. Malgré l’année pluvieuse, la quantité d’eau pompée a atteint 117’000 m³. Le coût total des travaux atteint CHF 3’957’600.